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Financement

APA Allocation Personnalisée d’autonomie

L’APA (Allocation Personnalisée d’ Autonomie) finance les aides à domicile et les aides techniques (déambulateur, fauteuil roulant, lit médical… pour la part non couverte par la sécurité sociale) ou l’adaptation du logement et de l’environnement matériel. Elle peut couvrir aussi les frais en établissement. Elle est destinée aux personnes dépendantes de 60 ans et plus dont le degré de dépendance, évalué à partir d’une grille nationale « AGGIR » (voir détail ci-dessous), varie de GIR 1 à GIR 4.

L’équipe médico-sociale du conseil général détermine, suite à une visite au domicile de la personne dépendante, un « plan d’aide ».

Pour prétendre à l’allocation, vous devez en faire la demande et constituer un dossier que vous adresserez vous-même au Président du Conseil Général : nous pouvons vous accompagner dans ces démarches.

La réception du dossier déclenche la procédure d’instruction, associant plusieurs acteurs sociaux et médico-sociaux.

Deux phases sont alors menées en parallèle :

  • la phase d’évaluation de la perte d’autonomie, qui s’effectue essentiellement sur la base de la grille AGGIR,
  • la phase d’instruction administrative, à proprement parlé.

Un plan d’aide sera ainsi élaboré prenant en compte tous les aspects de votre situation (degré d’autonomie, environnement familial et social…).
Le montant de l’APA est égal au montant du plan d’aide (aide portant sur la rémunération de services à domicile, aides techniques) que vous utiliserez effectivement, diminué d’une participation éventuelle laissée à votre charge et calculée en fonction de vos ressources.
L’APA est versée mensuellement.

N’hésitez-pas à nous contacter pour de plus amples informations sur ce dispositif.

Veuillez cliquer ici pour voir le fichier PDF

PCH Prestation de Compensation du Handicap

Cette prestation permet de bénéficier d’aide à domicile, d’acquérir des aides techniques comme un fauteuil roulant, d’aménager le logement ou le véhicule. Elle est instruite par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) mais versée par le conseil général du département.

Elle est accordée sur la base de tarifs et de montants fixés par nature de dépense, et dans la limite d’un taux de prise en charge qui peut varier en fonction des revenus des bénéficiaires.

Elle est versée au bénéficiaire lui-même ou à la structure qui effectue la prestation.

Un exemple : le barème de référence est de 17,43 € en mode prestataire en juin 2009.

Condition : être âgé de moins de 60 ans ou être âgé entre 60 et 65 ans si la personne a été reconnue handicapée avant l’âge de 60 ans. L’APA prend ensuite le relais de la PCH.
Les personnes titulaires d’autres aides, ACTP (Allocation Compensatrice Tierce Personne), ACFP (Allocation Compensatrice pour Frais Professionnels), AAH (Allocation aux Adultes Handicapés) peuvent, selon le type de prestation, opter pour leur remplacement par la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) ou un cumul selon certaines conditions, dans le cas de l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés).

Les autres aides :

  • La CARSAT : Les personnes qui ne sont pas éligibles à l’APA, mais qui, retraités du régime général de la sécurité sociale, sont en GIR 5 et 6, peuvent bénéficier d’une aide de la CARSAT. Cette aide est destinée à financer l’aide à domicile (les soins d’hygiène, l’entretien du logement, la préparation des repas, les courses) et permet de maintenir le lien social, de lutter contre l’isolement et de prévenir la perte d’autonomie. Pour qu’un client puisse bénéficier d’une aide de la CARSAT, il faut que la structure prestataire qui intervient chez lui soit conventionnée par celle-ci. Une partie du coût de la prestation reste à la charge du bénéficiaire, et cela en fonction de ses revenus.
  • Les aides des Caisses de Retraite complémentaire et des Mutuelles : Les caisses de retraite complémentaire et les mutuelles peuvent parfois, au cas par cas, avoir des possibilités de financement. Elles peuvent intervenir en financement sans que les structures auxquelles le retraité fait appel soient conventionnées par elles.
  • Enfin, les collectivités locales peuvent intervenir avec des prises en charge qui peuvent varier selon les financeurs (mairie, CCAS, conseil général).